Chantal publie, en 2018, son livre. Elle y parle de son évolution, sa destinée et la paix qu’elle a trouvé dans le milieu de la peinture !
Mon histoire ne ressemble en rien à une autre, mais peut- être certaines personnes s’y retrouverons-elles.La maladie de notre fils m’a fait parcourir un long chemin semé d’embûches, de peurs effroyables, de portes prises en pleine figure. Un combat de chaque instant, de jour comme de nuit, sans répit. Elle m’a appris, cette vilaine schizophrénie, qu’il ne faut jamais baisser les bras et qu’il faut croire à la petite flamme au fond du couloir. Je dédie cette autobiographie à ma famille, à mes amis ainsi qu’aux parents concernés par la même galère. Un conseil : tournez vous vers les autres, car il faut bien être au moins deux pour affronter cette terrible maladie.Je suis tombée dans la peinture tardivement, c’était mon destin. Aujourd’hui la peinture ma prise dans ses bras. Je suis devenue une artiste, récompensée par des médailles des arts de bronze, d’argent et d’or. L’art m’a fait renaître et j’ai le sentiment d’avoir des anges au-dessus de ma tête. Je suis la nouvelle Chantal.
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